Les moyens :
- crayonner directement sur le support avec un crayon de papier, attention il risque de ne pas partir au lavage
- adopter un feutre qui s’efface à l’air : il faut broder vite ou redessiner fréquemment le motif
- utiliser du carbone spécial, qui part au lavage en machine (moins agressif que le lavage à la main soit dit en passant et quoi qu’on en dise...)
- se servir de la craie tailleur, très volatile par contre
- merveille de l’informatique, utiliser un papier transfert
- avoir recours au crayon transfert, qui nécessite l’usage concomitant du papier calque et ne s’efface que sur du pur coton ou du lin et pas sur de la toile métis.
Le processus :
- Avec le feutre ou le crayon on peut soit directement dessiner sur le support, ce que j’ai fait avec les boteh, soit, comme pour l’écusson Gryffondor, découper le motif et s’en servir comme gabarit de dessin. Ce qui permet de prendre son temps. Pour Gryffondor, en fait j’avais dessiné une esquisse sur la toile, puis ensuite j’ai brodé le fond à main levé, le gabarit avait été utilisé pour le lion.
- La craie tailleur s’utilise mieux avec du papier calque, elle remplace le crayon noir habituellement utilisé. C’est comme cela que j’avais procédé pour la vache.
- Le papier carbone m’avait servi pour des monogrammes, je crois bien que celui du sac en patchwork a été fait à partir du motif dessiné sur calque et reporté au carbone sur le tissu. Le tracé au carbone se voit toujours sur un ouvrage que je n’ai pas terminé, en cours depuis une dizaine d’années...
- Le papier transfert est très pratique pour donner un peu de tenue aux tissus qui n’en ont pas trop ou qui sont susceptibles de se déformer comme les t-shirts par exemple ou cette pièce de soie sur laquelle j’avais brodé en bleu et en soie d’Alger une potentille violette.