Il faut bien le reconnaître, plus ça va, plus il m’est difficile, pas d’un point de vue technique d’ailleurs, de suivre un patron : cela m’ennuie. Alors, ma foi, je fais plutôt ce que j’appelle de la couture au carré : la simplicité des formes permet de travailler plus sur les décors et de créer soi-même des vêtements et des accessoires sans avoir appris les règles de la couture.
C’est une sorte de retour aux sources : les emmanchures sont apparues en Europe au moment où se posait la question du « confort » dans les armures. Les emmanchures droites et les coupes en T ne facilitant pas les mouvements des bras engoncés dans ces espèces de boîtes de conserve. Si l’on examine le vêtement traditionnel japonais, par exemple, on se rend compte de la simplicité des formes qui n’empêche nullement, bien au contraire, la beauté des vêtements. On pourrait ainsi donner cent mille exemples.
J’ai ajouté des schémas indicatifs. Mais jamais, évidemment, les besoins en tissu car c’est à vous de faire votre patron définitif et tout dépend de vos propres mesures.
Les niveaux sont marqués par des bobines, de une (facile) à trois selon la difficulté.