Ils font en général un 1,5cm de large ce qui est pratique pour faire des gabarits de marges de couture, sauf, dans les exemples proposés, le mètre bleu qui ne fait qu’un centimètre. Généralement ils sont imprimés tête-bêche : le début de la numérotation d’une face commence là où se termine celle de l’autre face, le bleu, toujours lui, non. L’idéal étant d’avoir un mètre avec une impression bicolore comme le blanc qui possède une face bleue et une face rouge et a été édité en 1989, pour le bicentenaire de la révolution française (et oui, jusque là !) ou encore deux faces de couleurs différentes comme le blanc et jaune. Le mètre tout jaune quant à lui, sur une de ses faces est aussi gradué de 2cm en 2cm, alors que d’autres sont bilingues système métrique-pouces comme le vert ci-dessous.

Il en existe des modèles que je qualifierai « grand luxe » comme l’exemplaire rouge foncé qu’une pression permet de maintenir enroulé sur lui-même.

Enfin on peut trouver des mètres à enrouleur témoin le petit boitier rond et rouge lui aussi et qui n’est d’ailleurs pas mon préféré mais il peut être personnalisé... ou servir de support publicitaire comme ses congénères plus simples.

Accessoirement, je me suis un jour amusée à les comparer tous les uns au autres : absolument aucun d’entre eux, passés les premiers centimètres, n’arrive au bout en même temps et surtout avec des graduations au même endroit...

Pour information, le mètre jaune et blanc est juché sur ce qui lui sert de boîte de rangement : une boîte d’un mètre de chewing-gum souple, quant au petit mètre bleu, un anneau crocheté sert à le maintenir plié.

Relativement récemment, des mètres « fantaisie » sont apparus sur le marché. Témoin celui-ci auquel je n’ai pu résister compte tenu de son prix relativement modique (2,90€). L’œil de droite se tire en dévoilant le ruban qui est bilingue, je vous prie, une face en centimètres, une autre en pouces. Le bouton qui permet de ré-enrouler le mètre figure au dos. Il y a évidemment d’autres formes.