C’est une commande du destinataire qui voulait un déguisement de sorcier : noir, rouge et gris. Le seul point commun avec la première robe de sorcier, ce sont les décorations car j’avais gardé et retrouvé leur patron. Sinon, n’arrivant pas à mettre la main sur un patron quelconque susceptible de servir de base à l’ensemble, et bien je me suis servie des mesures du patron du dinosaure qui avait servi pour le lapin bleu et à partir de là j’ai fait un vague croquis.
La robe
La règle de couturier m’a été d’une grande aide car elle m’a permis de tracer d’une main ferme la robe directement sur le tissu.
Si la coupe est sommaire disons-le, le travail de couture quant à lui l’est nettement moins.
Il y a d’abord les bordures rouges, qui ne sont pas en biais mais de simples bandes de tissus. Ensuite il y a les motifs : collés puis cousus avec un point de zig-zag serré. Pour continuer il y a la poche de la baguette. Cette dernière, est une baguette chinoise recouverte à moitié de fil lurex qui brille donc et dont j’ai laissé des bouts pendouiller pour l’aspect « magique ».
Pour finir : l’ouverture du haut une simple fente bordée de rouge et fermée par des bandes agrippantes. Le galon dans les tons jaune-doré que l’on voit a été cousu pour servir de cache-misère et dissimuler les coutures du velcro. La robe est fendue sur les côtés afin que son petit propriétaire (5 ans) puisse courir sans être gêné.
La largeur du bas de la robe ainsi que celle des manches dépendent du tissu dont on dispose évidemment.
Accessoirement, la forme de la robe peut être utilisée pour faire des robes chinoises. On coudra en bas une bande de tissu différent du reste de la robe, on coupera en biais le devant pour l’ouverture et l’on fera des manches moins évasées.
Cape de la robe de sorcier rouge et noire
Un simple rectangle du tissu noir (de la doublure en fait, idéale car pas chère et brillante) doublé du tissu rouge (une cotonnade ici). Pour faire le col j’ai juste réparti des grands plis au niveau du cou et fait une couture pour les fixer.
La cape est fermée par une ancienne boucle de ceinture qui traînait quelque part dans mon fourbi de couture. À la place une agrafe plus discrète, un gros bouton voire des cordons auraient pu faire l’affaire. Attention, les cordons ne sont peut-être pas très adaptés à des petites mains qui ne sauraient pas faire de nœud de lacet.
Elle pourra servir à d’autres déguisements : avec un chapeau, un loup et une épée on a Zorro, avec des fausses dents on obtient un vampire, avec un pantalon de velours et une chemise noire façon sarrau elle se transforme en cape d’écolier (fantaisie tout de même) de la 3e république, accessoirisée de collants et d’un sous-pull elle devient un déguisement de super-héros de bande dessinée tout à fait convaincant etc.
Le croquis de la robe, pas compliqué n’est-ce pas ?
Creuser plus l’encolure devant que celle du dos. Les mesures sont données pour un enfant de 5 ans environ.
La quantité de tissu dépend en fait de vos ressources et de l’adaptation que vous en ferez. Compter deux hauteurs en général et couper les manches dans les chutes.
La robe de cérémonie chinoise
Croquis d’une robe de semi-cérémonie chinoise du 19e siècle, dessinée au cours d’une exposition. Au départ l’idée était justement de pouvoir en faire un déguisement que je n’ai jamais fait. Le bas de la robe ainsi que celui des manches est fait d’un tissu différent de celui du reste de la robe qui était brodée. L’encolure était bordé d’un tissu contrastant.
Cette robe était portée par les jeunes garçons. On peut la faire sur la même base que le costume de sorcier.
