Matériel :
- fil à tricoter ;
- aiguilles assorties ;
- mètre de couturière (ou autre outil de mesure) ;
- aiguille à laine pour rentrer les fils et coudre les rabats ;
- de quoi noter et faire les calculs (si on n’est pas très fort en calcul mental) ;
- optionnel : marqueurs de tricot ;
- optionnel : boutons, pressions, doublure, embellissements divers.
Méthode
- Relever les dimensions finales de la pochette. Elles dépendent de sa destination : étui à lunettes ou à tablette, poche à tout faire, etc.
- Faire un échantillon avec les aiguilles et le fil retenus. Pour obtenir le nombre de mailles à monter : diviser le nombre de mailles d’une portion de l’échantillon[De cette façon, c’est plus précis qu’en mesurant toute la largeur.] par le nombre de centimètres de ladite portion (généralement 10 cm, mais bon, tricoter un échantillon de 10 cm de large pour quelque chose qui doit être plus petit ou à peine plus grand, ça fait beaucoup…), on obtient le nombre de mailles par centimètres qu’il faudra ensuite multiplier par la largeur désirée.
- Monter le nombre de mailles obtenu par le précédent calcul, commencer par quelques rangs à plat dans un point qui ne roule pas, mousse, point de riz, côtes, etc. Continuer avec le point choisi s’il doit être différent. Si la pochette (étui, sac, trousse, etc.) doit être fermée par des boutons, répartir les boutonnières après ces premiers rangs.
- Quand on a la hauteur du rabat, pour marquer le pli faire par exemple deux rangs de points mousse.
- Au rang suivant la marque du pli du rabat, monter le même nombre de mailles que celles sur l’aiguille et continuer en rond. Tricoter les premiers rangs de ces nouvelles mailles dans un oint qui ne roule pas comme pour le rabat.
- Une fois la hauteur obtenue, rabattre à trois aiguilles pour éviter une couture.
Finitions
Replier le rabat et le coudre sur les côtés.
Rentrer les fils, coudre les éventuels boutons ou pressions.
Doubler au besoin.
Rajouter, si on veut, divers embellissements ou broderies.
C’est fini !
Variantes
On peut faire simplement du point de jersey ou opter pour des points fantaisie, voire tout dans le même point, par exemple en côtes 2/2 comme sur l’étui bleu qui est, du coup, extensible ou encore un mélange de points comme pour l’étui pour liseuse.
Changer de fil pour une couleur contrastante pour marquer le pli comme sur la grande poche violette et blanche dont les deux couleurs ont, d’ailleurs, été aussi justifiées par la nécessité de finir les deux pelotes.
Opter pour une fermeture du fond décorative comme sur la petite pochette crème à bords violets : tricoter ensemble les mailles de chaque face de l’étui pour fermer le fond. Au rang endroit suivant, faire un rang un rang de troutrous : *1 maille, 1 jeté, 2 mailles ensemble*, un rang, un rang de troutrous, rabattre les mailles sur un rang envers, replier et coudre sur le dernier rang sur la pochette. Ou encore finir le fond par une couture en grafting qui sera strictement invisible.
Ne, finalement, pas coudre le rabat, à condition que les deux côtés soient dans un point qui ne roulent pas et qu’il y ait un dispositif de fermeture (boutons, pressions, bande agrippante…). Dans le cas de l’étui pour liseuse ou tablette, les boutons sont purement décoratifs, il y a deux grosses pressions cousues dessous. Le bord du rabat est plus étroit que la largeur de l’étui.
Et, évidemment rajouter poignées ou bandoulières pour en faire un sac tout à fait pratique.