Un rapide historique
L’aiguille de gauche est entièrement métallique (en inox probablement) : le fil souple est en fait un câble torsadé pas très agréable pour tricoter d’ailleurs. La jaune est fabriqué une espèce de tube de plastique. Quant à la dernière, manifestement le fil qui reliait les deux parties métalliques n’avait pas été très bien étudié pour résister au temps car il est devenu très cassant.
Je pense que les premières aiguilles circulaires datent des années 1950, voire peut-être plus tôt. Mon encyclopédie Autour du fil les signale comme d’un usage ancien.
Plusieurs longueurs sont nécessaires
Contrairement à une autre idée reçue, probablement lié au nom des dites aiguilles que je ne trouve pas très adapté d’ailleurs, elles ne servent pas qu’à tricoter en rond. Au contraire, elles ne sont adaptées pour ce type de tricot que si elles ont la bonne taille et surtout si elles ne sont pas trop grandes. Pour tricoter un pull entièrement en rond on a donc besoin de deux tailles d’aiguilles au minimum : 40cm de long et 80cm, cette dernière dimension étant la plus répandue. Personnellement je ne tricote qu’avec des aiguilles circulaires mes ouvrages à plat !
Ici, on les a en trois tailles et en numéro 6 : 80, 60 et 40cm mais il existe de plus grandes (100 et 120cm) et une plus petite (30cm) beaucoup plus difficiles à trouver.
Aluminium, bambou, bois de rose, plastique etc.
Si le câble souple est le plus souvent [1] dans un matériau plastique aujourd’hui, les partie rigides ou « aiguilles » commercialisées dans diverses formes. Les plus courantes sont l’aluminium et le bambou comme sur la photo ci-dessous. Il existe des aiguilles en inox et en divers bois, voire en plastique pour les numéros les plus gros.
Enfin, on peut aussi trouver dans le commerce des kit consistant en une boîte où l’on trouve les aiguilles d’un côté (en métal ou en bois ou bambou) et les câbles de l’autre et qui permet de faire soi-même sa propre aiguille et de la démonter une fois le tricot fini.